Cet acteur politique et Président du Conseil d’Administration de la société COBIL SA s’est ainsi exprimé lors d’un point de presse tenu ce jeudi 16 janvier 2025 à son Office de travail. Monsieur Jean-Thierry Monsenepwo fait remarquer que depuis quelques décennies, l’armée congolaise a été affaiblie par des pratiques telles que les brassages et mixages qui visaient à la désorganiser et à la rendre inopérante face aux agressions extérieures. «Aujourd’hui, grâce aux réformes profondes menées par le Président Félix Tshisekedi, ces pratiques appartiennent au passé », s’enthousiasme cet acteur politique membre de l’Union sacrée de la Nation.
Jean-Thierry Monsenepwo Mutoto salue la renaissance, l’unité et la discipline qui s’observent en ces jours au sein de l’armée congolaise. Pour lui, les FARDC sont devenues une force nationale forte et cohérente et disposent désormais des infrastructures et équipements modernisés. « Nos soldats reçoivent désormais les moyens nécessaires pour défendre efficacement notre territoire. Et comme conséquent, il s’observe une résistance sans précédent. Grâce à ces réformes, l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23, autrefois capables de mener des guerres-éclairs et de prendre nos villes en quelques jours-comme Goma en 1996, Bukavu en 2003 et Goma encore en 2012-, peinent aujourd’hui à avancer. Leur progression est bloquée par nos forces armées et le soutien inestimable des patriotes wazalendo », indique cet acteur politique actif au sein de la famille politique du Chef de l’Etat congolais.
Par ailleurs, Jean-Thierry Monsenepwo salue la diplomatie agissante du Président de la République qui a permis d’isoler diplomatiquement le Rwanda sur la scène internationale. Il en veut pour preuve, le récent rapport des Nations unies ayant clairement pointé le Rwanda comme agresseur de la RDC. Le Président du Conseil d’Administration de Cobil SA trouve en ce rapport une reconnaissance internationale de l’agression. « Ce rapport confirme que l’agresseur n’est pas un simple acteur non-étatique, mais qu’il bénéficie d’un soutien direct de l’armée rwandaise… Aujourd’hui, le Rwanda est diplomatiquement isolé, dénoncé pour son rôle dans la déstabilisation de la région. Grâce à notre diplomatie, la vérité éclate au grand jour, et les alliances historiques du Rwanda s’effritent », affirme ce mandataire public.
Et à lui d’ajouter « la République Démocratique du Congo subit une agression manifeste, dénoncée avec force dans le dernier rapport des Nations unies publié ce mois de janvier 2025. Ce rapport établit clairement les responsabilités dans cette crise et met en lumière des faits accablants : soutien direct du Rwanda au M23, l’exploitation illégale de nos ressources naturelles et l’administration illégale des zones occupées. Le M23, avec l’appui du Rwanda, a mis en place des structures administratives dans les territoires conquis, visant à légitimer son occupation et à asseoir son contrôle sur notre peuple. Ces preuves irréfutables viennent renforcer ce que la République démocratique du Congo dénonce depuis longtemps. Elles montrent que cette agression n’est pas le fait d’un simple groupe rebelle, mais une action concertée, planifiée et soutenue par un État voisin. La communauté internationale a désormais un choix clair: soit elle agit avec fermeté pour imposer des sanctions contre l’agresseur, soit elle tolère que les principes fondamentaux du droit international soient bafoués. Et ainsi, un précédent négatif sera constitué dans la marche du monde et servirait demain de jurisprudence », conclut Jean-Thierry Monsenepwo.
Vianney Mutulirano