RDC: harcèlement des mandataires publics: l’ANEP se plaint auprès du CSAC

Par la rédaction

L’Association Nationale des Établissements publics et entreprises du portefeuille (ANEP) a, dans une correspondance adressée au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) en date du 19 mars 2025, exprimé son regret face à ce qu’elle qualifie de récidive de la part de certains médias congolais au sujet des harcèlements à l’endroit de mandataires publics de l’État.

Pour l’ANEP, cette habitude de la part de certains médias trouble la paix sociale en milieux de travail au sein des Établissements publics et Entreprises du Portefeuille, membres de leur organisation professionnelle.“Il s’agit de certaines presses en quête du sensationnel qui s’activent à harceler les mandataires publics avec des articles à plusieurs égards diffamatoires et de nature à soulever letravailleurs en cette période d’agression du pays aux fins d’anéantir les efforts de guerre dont la Nation attend de ses unités économiques en soutien à nos forces de sécurité aux fronts”, peut-on lire dans cette correspondance signé par son Administrateur Secrétaire Exécutif, Patrick Ngulu Mbiobawhul.

A en croire cette structure, bien que cette situation soit une récidive, mais cela s’est encore accentué après l’annonce par le Chef de l’État de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.“…comme de coutume, certaines personnes (politiciens et cadres d’entreprises) en quête de positionnement estiment qu’après le gouvernement viendra le tour des entreprises et établissements publics, d’où la politique de « ôte-toi de là que je m’y mette”, lit-on dans cette correspondance dont votre média a reçu une copie.

L’ANEP invite donc le CSAC à la conscientisation de médias dans la censure et la vérification à la source de l’authenticité des informations qu’ils doivent soumettre à la consommation de l’opinion afin d’éviter de l’influence négative.  “ …nous vous invitons dans la mesure du possible de recadrer ou au besoin de mettre hors état de nuire, ces journalistes malveillants à la recherche du sensationnel et à observer plus de professionnalisme dans leur travail”, conclut cette correspondance.

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