L’organisation du troisième cycle n’est pas exclusive aux universités. Certains Instituts Supérieurs sont officiellement habilités à organiser ce cycle d’étude. Mise au point faite par le Professeur OTSHOMAMPITA ALOKI, vice-Président du Conseil d’Administration des Instituts Supérieurs Techniques, Artistiques et Technologiques, CAISTAT en sigle. C’était lors d’une réunion qu’il a présidée le mercredi 15 mai 2024 à l’intention des établissements de l’ESU membres de cette structure qui fonctionnent à Lubumbashi. Il répondait ainsi à une préoccupation soulevée par l’un des participants à cette rencontre.
Une rumeur attribuant le monopole de l’organisation du troisième cycle aux universités se propage et décourage ainsi les candidats qui veulent se faire inscrire à l’école doctorale dans certains établissements dont ceux du CAISTAT. En mission dans Grand-Katanga, le vice-Président du Conseil d’Administration des Instituts Supérieurs Techniques, Artistiques et Technologiques, CAISTAT a balayé cette rumeur évoquant la disposition de l’article 97 de la Loi-cadre N0 14/004/ du 11 février 2014 portant sur l’Enseignement en RDC.
L’instruction académique 025/MIN’ESU/CAB.MIN/MNB/BLB/2023 du 11 novembre 2023 portant directives pour l’année académique 2023-2024 reprend d’ailleurs quelques instituts supérieurs autorisés à organiser le troisième cycle. Et la loi Cadre de l’ESU est déjà claire quant à ce, note le vice-président du CAISTAT. C’est dans cette logique qu’il faut inscrire les séminaires pour le Master complémentaire lances dans plusieurs ISTM du Grand-Katanga grâce à leur partenariat avec l’école doctorale de l’ISTM KINSHASA. Le professeur OTSHOMAMPITA ALOKI a encouragé les membres du personnel scientifique des établissements du CAISTAT de se faire massivement inscrire au sein de l’école doctorale. « Méfiez-vous de tous ceux qui veulent vous décourager. L’université ne détient pas le monopole d’organiser le troisième cycle. Certes, les rumeurs dans ce sens s’expliquent par le conflit latent entre les Instituts supérieurs et les Universités », analyse le vice-Président du CAISTAT.
L’ISTM Kinshasa qui compte à plus de 65 professeurs permanents, est le premier membre du CAISTAT autorisé à organiser le troisième cycle. Grâce à sa convention avec le réseau des ISTM à travers le pays, près de 200 assistants et chefs de travaux des ISTM Lubumbashi, Kolwezi et Likasi sont désormais inscrits à l’école doctorale. L’ISTM, l’ISC, l’ISS, l’ISTA font partie du CAISTAT Lubumbashi. Outre la question relative à l’organisation du troisième cycle, le professeur OTSHOMAMPITA ALOKI, a abordé deux autres points. Il s’agit notamment de la parfaite collaboration entre les membres du COGE pour une gestion harmonieuse de l’Etablissement et du contact permanent avec le CAISTAT. Il a demandé à chaque membre du Comité de gestion de bien jouer son rôle en tenant compte des attributions lui révolues. Ce qui permet d’éviter toute forme de conflit de compétence au sein de l’Etablissement, conscientise le vice-Président du CAISTAT satisfait des résultats de la mission de service d’une semaine réalisée dans le Grand-Katanga.
Vianney MUTULIRANO